Un moment, au réveil, je crois voir l'ours qui a tenté de voler la nourriture...
C'était bien un goupil qui n'a pas eu le temps d'emporter quoique ce soit, mais qui a déchiré d'un coup de dent un sac pourtant très solide ! Nos voisins n'ont pas eu cette chance : il leur manquait au matin 1,5 kg de saucisse et un fromage de chèvre. C'est vraiment un coin à touristes, qui permet à un renard sûrement bien gras de mener une existence facile... Voilà pourquoi plus haut, des campeurs ont accroché leur nourriture dans les arbres !
Le petit Péric : plus je le regarde, plus ça me démange : mais le froid et un vent violent sont de la partie...
Ce qui devait arriver... Un agent de l'office des forêts nous verbalise pour avoir allumé un feu : nous n'étions finalement pas sur une zone autorisée, nous avions mal compris les indications du gardien du refuge... C'est bien fait pour notre pomme, mais au moins le feu nous a tenu chaud la veille !
La météo se stabilise, la tempéraure remonte, la Tramontane souffle mais pas exagérément : on monte !!!
Avant, on planque nos affaires inutiles dans les arbres (tente, duvets, bouffe...) Non pas la bouffe !
Ah oui, on est bien en France.
Après 20 minutes de marche, on quitte le sentier, trop long, pour monter directement vers le sommet du Petit Péric.
Une envie mordante de grimper !
Rafales de vent-contre, durant toute la balade.
Le Carlit du haut de ses 2921m, plus haut que ce cher Pic du Midi de Bigorre.
Sommet du Petit Péric 2690m : une pause bien méritée.
Alain s'arrête pour prendre beaucoup de (belles) photos...
Le lac où on a pris une prune...
En face, le Grand Péric, 2810m.
Time to lunch !!!
Le Roc Blanc (2542m), presque sûr que c'est lui... Ses alentours sont encore plus jolis que le coin où l'on se trouve...
Le Tarbezou, 2364m. Le vent souffle tellement fort, qu'on ne tient pas debout, les photos sont toutes floues !
Là, nos chemins se séparent : Alain redescend, je continue pour le Puig Péric.
Montée très facile et rapide. On s'aide des mains juste vers la fin... Mais le vent me les glace ! Les mains...
Presque au sommet.
Au sommet du pic, une boîte aux lettres (avec du papier et un stylo), "où que tu peux écrire ce qu'est-ce que tu veux"
Du vent, mais je m'attendais à pire !
Le Petit Péric vu du Grand.
Pour la descente, je coupe par un pierrier direct vers le lac de droite. On vise une montagne au loin dans la même direction que le lac et on ne la lâche pas jusqu'à l'arrivée. Maman si tu m'avais vu... gulp.
Le pierrier vu d'en haut... Le plus gros névée en bas, a la taille de la moitié d'un terrain de rugby. De Rrrruuubi !
Mon maître mot : la Prudence. La nuit a été réparatrice, je me sens en pleine foforme... On y va. A ne pas faire en tongues !
Et voilà, pas une égratignure ! Le même pierrier vu d'en bas.
On apprécie la douceur de la neige sous ses pieds...
Le petit Péric face Nord.
Alors ça j'adore... Une traversée de petits rochers sur 500m. On se croit retombé en enfance, à sauter sur les cases de la marelle, à donf, tout juste le temps de choisir les rochers sur lesquels mettre le pied. La liberté !
Le lac est en vue ! C'est là que je rejoins Alain.
J'ai eu de la chance, les nuages s'accrochent à présent au grand Péric, dont le sommet est devenu invisible.
Une descente féérique qui fait oublier le côté (bien) aménagé autour du lac.
Alain aussi a pris une très belle voie pour sa descente.
Ce doit être encore plus beau au printemps.
Love